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L'IMPERMANENCE DU DOUTE

 

CHOC !  JAZZ MAGAZINE

DOLPHY D'OR  JAZZ A PARIS

INDISPENSABLE !  PARIS MOVE

Un sublime album

"Il y a de la musique qui s’écoute, et de le musique à vivre… Intensément, aller à la rencontre de l’œuvre… de l’œuvre d’art, une musique vibrante et inspirante, qui demande à l’auditeur un petit effort ou une petite gymnastique intellectuelle, comme c’est le cas avec cet album. Tout est affaire d’ambiances, de sons, et à la façon d’une toile, ces deux peintres de la musique contemporaine vous trimbalent dans leur univers, hymne à la nature, hymne à la vie, et la radicalité de l’histoire racontée nous transporte dans une sorte d’état d’urgence. Le jazz ici est un prétexte qui sert de socle. Pour le reste, on est ailleurs. Ces superbes compositions demandent avant tout à être appréciées sur scène, à être regardées, écoutées, d’autant que nous avons ici deux artistes majeurs qu’il nous faut regarder de près. Avec un admirable jeu de Alain Blesing et Bruno Tocanne. Tout est pesé, en suspension, ne laissant la place qu’à l’essentiel. Un bel équilibre que peu d’artistes de nos jours sont capable d’assumer à ce point ! Avec cet album que nous proposent Alain Blesing & Bruno Tocanne, il faut porter un regard sur le son, sur les sons, jusqu’à “L’ivresse du crabe” qui mettra une minute et 58 secondes à se mouvoir en “gros plan” sonore. Ce sont dix instants pris au téléobjectif, laissant paraître chaque détail de chaque situation, et ce sont donc bien dix scènes qui nous sont présentées sur “L’impermanence du doute”. Comme je le disais ci-dessus, ces superbes compositions demandent avant tout à être appréciées sur scène, à être regardées, écoutées, alors on attend donc avec impatience la série de concerts qui ne manquera pas de suivre, et nous vous invitons à commander ce sublime album que nous classerons dans les “Indispensables” de BAYOU BLUE RADIO et PARIS-MOVE". - Thierry Docmac

5 CD POUR DECONFINER EN MAI

Un duo passionnant

Cinq titres aux mots dans l'air du temps, le duo Blesing Tocanne, guitare batterie, pour L'impermanence du doute, le quartet Robbe Gloaguen pour Gardez votre sang froid, un ensemble de compositions de François Tusques, le duo Bastien Boni, Nicolo Terrassi, contrebasse, guitare et field recording pour Les partitions invisibles, le Big Funk Brass pour Higher et, à paraitre fin mai, le quintette de Pierre Marcus pour Following the right way. L'impermanence du doute (Petit Label 2020) est un duo peu fréquent, celui du guitariste Alain Blesing et du batteur Bruno Tocanne. Une guitare électrique aux multiples facettes sonores, une batterie percussive tout aussi plurielle, une grande liberté d'écoute et d'improvisation réciproque. Et le train de nuit va, entre mémoire des triades, saut de l'ange, blues rugueux et bugs de conversation. Bref, malgré l'ivresse du crabe, dans l'impermanence du doute, demain n'est jamais certain. Le cédé, paru en début d'année, est presque plus prophétique à plus d'un titre que la plupart des madames soleil. Un duo passionnant. N'hésitez pas, le tirage en est limité." MUSICOLOGIE.ORG
 

Une musique des grandeurs qui se joue dans la confidence...

"Alain Blesing et Bruno Tocanne, c’est une rencontre renouvelée qui perdure de décade en décade, pour le meilleur et le meilleur. Dans ce duo, l’on retrouve leurs fondamentaux : un besoin inextinguible de liberté, une radicalité intelligente et une envie de musique qui donne à l’improvisation toute sa place. Comme toutes les musiques où se mêlent l’intime, l’organique et l’universel, la leur est un creuset où s’élaborent les instants nécessaires à la durée du dialogue entrepris sous les auspices de l’improbable paysager, de l’incoercible aventureux et du souffle extensible. C’est donc une musique des grandeurs qui se joue dans la confidence amicale car elle s’articule autour de petits éclats atemporels dont on doute de la permanence… Pour citer Jacques Lacarrière (1925-2005), c’est une sorte de pays sous l’écorce, un repaire où les esprits libres peuvent réinventer un monde meilleur qui leur appartient en propre mais qu’ils aiment à partager avec les sensibles, les écorchés, les taiseux, les joyeux, et tous les autres aussi car, après tout, quand on est libre, on n’est pas sectaire et il est donc difficile de se taire. Et la parole militante passant aussi par la musique, point n’est besoin de la faire commerciale pour la rendre audible aux gens de bonne volonté. Il s’agit donc d’une richesse à redistribuer sans compter." Yves Dorison CULTURE JAZZ

Un voyage aux couleurs multiples...

La discographie de Bruno Tocanne est parsemée d’une série de duos qui témoignent à la fois d’un désir profond de liberté et d’une capacité d’écoute de l’autre nourrissant sa musique depuis toujours. La batterie n’est pas chez lui l’instrument d’une confrontation, son jeu impressionniste et suggestif en faisant un musicien marchant dans les pas de celui qui est sans nul doute son père spirituel, le grand Paul Motian. Fûts et cymbales chantent, dansent, dessinent des motifs, n’aiment rien tant que relancer la conversation et s’échapper sur des chemins de traverse. Les influences du batteur sont multiples, en provenance aussi de l’univers du rock, comme l’avait prouvé en son temps le disque de l’i-Overdrive Trio dans un Hommage à Syd Barrett, membre fondateur de Pink Floyd.

L’idée des dialogues ne date pas d’hier : ce fut Tocade(s) en 1999 avec la clarinettiste Catherine Delaunay ; puis Passeur de temps (2007) aux côtés du guitariste Jean-Paul Hervé ; en 2011, le pianiste (et parfois guitariste) Henri Roger tentait l’expérience avec Tocanne pour l’enregistrement de Remedios la Belle ; plus près de nous, en 2015, des Chroniques de l’imaginaire mettaient en scène le pianiste Jean-René Mourot. Cette fois, c’est un autre guitariste, Alain Blesing, qui se voit confier le rôle du partenaire de conversation. Ou peut-être est-ce l’inverse après tout, car il n’existe pas de hiérarchie dans ces rencontres. Quoi qu’il en soit, on sait que Blesing est un fidèle des aventures en musique de Bruno Tocanne, lui qu’on avait retrouvé en 2011 au sein d’un quartet chargé d’électricité pour Madkluster Vol. 1. À cette occasion, nous le présentions comme « un musicien dont les paysages musicaux sont vastes, avec pour fil conducteur l’ouverture vers toutes formes d’expression à travers lesquelles se manifeste sa curiosité. Son appétit peut le conduire à explorer les musiques traditionnelles occidentales ou orientales ou à démontrer sa passion pour le rock progressif (King Crimson et Soft Machine, en particulier) avec sa Théorie des Cordes, ensemble où s’illustrent dix guitares électriques, sans oublier le répertoire de Songs from the Beginning avec notamment John Greaves et Hugh Hopper ! ». Depuis, les deux amis ont pu travailler ensemble à plusieurs reprises, en particulier dans le cadre du très réussi Over The Hills, salué par celle à qui il rendait hommage, Carla Bley.

Ce duo de l’amitié publie L’Impermanence du doute. Ce titre aux mots choisis traduit l’état d’esprit dans lequel les deux musiciens ont travaillé. Le Larousse définit ainsi l’impermanence : « Caractère de ce qui n’est pas permanent, ne dure pas et change sans cesse ». On peut imaginer que Blesing et Tocanne, aussi aguerris soient-ils, savent se remettre en cause et repartir de zéro à chaque nouvelle expérimentation. Rien n’est jamais acquis. Leur foi en la musique va de pair avec une alliance d’humilité et de détermination qui les pousse à oser. Habillé dans le livret cartonné si cher au Petit Label (membre des Allumés du Jazz), ce disque au tirage limité à 100 exemplaires numérotés est d’abord un objet auquel on s’attache physiquement, y compris lorsqu’il réserve une surprise à vous faire… tourner la tête ! C’est très important, l’emballage, en ces jours de dématérialisation. Et puis la musique vient… Une écoute au casque, volume assez fort, sera la garantie d’un voyage aux couleurs multiples, qu’on se le dise. Alain Blesing et Bruno Tocanne sont ici tout autant illustrateurs que mélodistes. La guitare est tour à tour atmosphérique, granuleuse, saturée, bruitiste, libérant quand il le faut des arpèges aux accents méditatifs. À ses côtés – parfois face à elle – la batterie roule des fûts, polyphonique, pour mieux apprivoiser ensuite le silence par petites touches sur les cymbales ; elle rappelle une fois encore sa force de suggestion. Tout cela est largement improvisé, c’est une musique de l’instant qui se joue, rebelle et tendre à la fois. Sans doute à l’image de deux musiciens qui parlent un langage commun, celui d’un jazz spontané qui se souvient des forces électriques en présence dans le monde du rock. Le final de l’album est à cet égard la parfaite illustration de cette énergie et d’une forme de pudeur, aussi. On y découvre la composition titre consistant en une puissante montée en tension, qui ouvre la voie à « Trabizon », un traditionnel turc déjà présent sur le duo Tocanne / Delaunay et dont l’arrangement était alors signé… Alain Blesing. La boucle est bouclée. L’Impermanence du doute aurait-elle alors des airs de vérité "  Denis Desassis CITIZEN JAZZ

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